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 C'est pas ma faute!

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Message(#) Sujet: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptySam 25 Oct - 21:35

Allez, allez, allez...

Je sautillait sur place, les yeux rivaient sur la pendule, déjà emmitouflé dans mon manteaunoir à fourrure rouge. Mes cheveux, détachés, sortaient de la capuche qui cachait mon visage, attendant eux aussi le moment ou enfin ils allaient s'envoler dans tout les sens par un coup de vent frais. Le froids, d'ailleurs, je m'en fichait un peu, si s'était le prix de ma liberté, alors oui, je l'acceptais sans ronchonner.

Le sons de l'aiguille qui enfin arrive à destination et d'une rotation rapide digne d'une danseuse, me voilà courant vers la porte que j'ouvre d'un grand coup, respirant aussitôt en fermant les yeux l'air glacé de dehors. Arf, oui, très glacé même! J'en ai une petite grimace et un frisson avant de froncer les sourcils. Ah non, c'est vraiment pas un peu de fraîcheur qui va m'empêcher de vivre quand même?!

Un pas, puis deux, puis trois, me voilà qui m'en vais, observant le quartier, me perdant dans les rues sans même avoir prit le temps de fermer derrière moi. Je sais que la nature l'a fait pour moi, j'ai entendu la porte claquer, sans doute refermé par une rafale gelée. Gentille nature, même le vent veut se réchauffer au coin des radiateurs de mon salon... Si la nature devait avoir un corps d'ailleurs, ne serais-ce pas celui d'un chat? A la fois domestiqué et sauvage?

Parlant de chat, j'en croise un, là, juste devant moi. Noir et blanc, la queue en pinceau, un oisillon encore vivant tenue par l'aile entre les canines. Un oiseau piaillant de douleur... Pauvre bête!


"Hey toi là! Tu lui fait mal!"

Oui bon, râler comme ça contre un animal, en pleine rue... C'est bizarre, mais peu importe, après tout, à cette heure là, il n'y a pas grand monde, voir personne. C'est vrai qu'en plus du fait qu'il fasse nuit, il y à le couvre feu qui n'arrange rien. Je vais devoir faire attention à l'heure pour rentrer...

Mais ce n'est pas le cadet de mes soucis là! Le félin autant que la bête ailé s'étaient tournés vers moi, me regardant comme si j’étais idiote avant de s'enfuir. Enfin, le chat c'est enfuit, le piaf, lui, n'avait guère d'autre choix que de se laisser traînés par le prédateur.


Non mais oh, il m'avait même pas écouté l'animal! Pourtant je ne lui avait pas demandé la lune non? Bref, bien décidé à jouer les héroïnes des pioupious en danger, me voici courant après le vilain, encore et encore jusqu'à me perdre en forêt, m’arrêtant finalement non pas par fatigue ou perte d'endurance, mais le rappelle à l'ordre de ma maladie. Une douleur, vive, rapide, fugitive qui me fit me pencher en deux, les bras, entourant mon ventre. Ah, saleté, moi qui l'avait oublié pour quelques minutes...

Juste le temps de reprendre mon souffle, respirer, rester calme le temps que ça passe, que la douleur s'éloigne, et je m’aperçoit que finalement, je ne suis plus en ville. Les arbres avaient remplacés les lampadaires et le sol de terre, les rues goudronnées. Zut, je m'était perdu et j'avais même pas pu sauver l'oisillon... Tu parle d'un héroïne.

Quel que pas par-ci, quelques pas par -là... Non, vraiment, pas moyens de trouver quoi que ce soit. Et l'heure qui passe.. Je croit que j'ai même dépassé le couvre-feu. Zut, c'est pas bon, à se rythme là, je serait encore dehors quand le soleil pointeras le bout de son nez.

Je commence à angoisser au fur et à mesure que le temps passe, me massant les bras car le froids m'engourdit à force. Non mais franchement, quel idée, pourquoi je suis pas rester à ma place en ville?! Pourquoi faut toujours que je fasse des choses irréfléchis? Pourquoi ne suis-je même pas resté tranquillement dans ma salle de peinture à continuer à imaginer des trucs au lieu de poursuivre un chat errant et sadique envers les bêtes à plumes? Et pourquoi j'ai finit tellement dans mes pensées que j'ai même pas remarqué ce mur de bois là; qui m'a arrêter d'un coup dans mon chemin prit au hasard?

Me frottant le front, il me fallut bien cinq petites minutes pour comprendre que c'était pas juste un mur là, au milieu de nul part, mais complétement une maison. J'en fit le tours, silencieuse tendis que la ciel commençais à s'illuminer. Y avait-il quelqu'un? Aucune idée. J'hésite à toquer à la porte, aller savoir pourquoi, alors à la place, hop, je viens me caler contre la fenêtre, mettant mes mains gantés de noirs autours de mon visage et hop, je regarde a l'intérieur, simplement.
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Nathan L. Blake
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyDim 26 Oct - 10:59

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
A cause de son métier, il n’était pas rare que Nathan soit de garde ou soit appelé en renfort en pleine nuit. Cependant, comme Moon Falls n’était pas une grande ville, il n’était pas fréquent qu’il se passe grand chose. Tout au plus, un feu un peu trop gourmand, provoqué par un voisin qui voulait faire brûler ses feuilles. Mais les interventions n’étaient pas des plus fréquentes. La nuit néanmoins, c’était un peu différent. Etrangement, on aurait dit que toute la forêt se réveillait et que les problèmes commençaient. Le maire avait eu la bonne idée d’instaurer un couvre-feu, ce qui limitait les dégâts mais n’empêchait pas certaines personnes de pointer leur nez dehors malgré tout. Nathan savait très bien quel pouvait être le problème. Mais malheureusement, il était coincé au travail. Sauver des vies ou en prendre, il fallait choisir.

Et comme Nathan était célibataire sans enfant, il était toujours appelé en premier pour prendre la relève. Cela ne le dérangeait pas particulièrement tant que ça n’arrivait pas tous les jours non plus. Cette nuit, il avait été appelé et était présent à la caserne, regardant la télévision d’un œil morne après être rentré d’une intervention en centre ville. Rien de bien passionnant. Une dame âgée avait fait un malaise et les pompiers l’avait amenée jusqu’à l’hôpital après lui avoir prodigué les premiers soins. A part une porte défoncée, il n’y avait pas eu beaucoup d’action et Nathan commençait à avoir les paupières lourdes.

Il aurait pu s’allonger sur un des lits à disposition mais il n’avait pas envie de commencer à dormir pour être soudainement réveillé parce qu’il y avait une intervention à faire. Du coup il préférait attendre que le temps passe. Et vers quelques heures du matin, sa prière fut entendue. Un de ses collègues venait prendre la relève, ce qui lui permettait enfin de rentrer chez lui et de pouvoir dormir. Il ne tarda donc pas à quitter la caserne, sans prendre le temps de se changer ici. C’est donc toujours en uniforme qu’il quitta les lieux, prenant sa voiture garée non loin pour partir en direction de la forêt.

Il n’y avait jamais foule sur la route mais là, c’était désertique. Les seules personnes qu’il croisa dans la rue furent un chien et un écureuil qui se hâtait de traverser la route. Rien d’inhabituel. Plutôt que d’aller dormir, il aurait pu en profiter pour aller chasser un peu mais vu l’heure qu’il était, le soleil n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Inutile donc de perdre du temps et autant se reposer.

Il n’était plus qu’à un kilomètre de chez lui lorsque sa voiture se mit à crachoter avant de purement et simplement s’arrêter. Nathan fronça les sourcils puis tourna la clé pour redémarrer. Le moteur cracha mais ne démarra jamais. Le pompier descendit de sa voiture en soupirant après avoir ouvert le capot de l’intérieur puis inspecta ce qui pouvait ne pas aller. Seulement il n’était pas mécanicien et il regrettait que Betsy ne soit pas là. Malgré son jeune âge, elle était bonne mécanicienne. Pour le moment, il ne pouvait rien faire, sa voiture refusait de bouger. Il aurait pu la pousser, il avait largement la force de le faire, mais il n’y avait personne pour tourner le volant, ce qui compliquait un peu les choses.

« Super… »

Après avoir verrouillé sa voiture, il entreprit de terminer le chemin à pieds. Cela ne lui faisait pas vraiment peur de se déplacer en pleine forêt la nuit, il était habitué. Sauf que là, il n’était pas armé comme lorsqu’il chassait. Ce n’était cependant pas une raison suffisante pour qu’il presse le pas. Quelques minutes plus tard, il arrivait chez lui.

C’est là qu’il vit quelque chose bouger. Voir un animal rôder autour de la maison n’aurait pas été étonnant, cela arrivait parfois. Mais là, il s’agissait clairement de quelqu’un. Nathan fronça les sourcils, intrigué. On ne pouvait pas dire que les voleurs pullulaient en pleine forêt. C’était bien pour ça qu’il ne fermait jamais sa fenêtre, au cas où il perdrait sa clé. Et la personne était justement en train de regarder par la fenêtre, apparemment trop absorbée pour l’entendre arriver. Il fallait dire que l’herbe amortissait pas mal les bruits. Nathan s’approcha un peu mais s’arrêta à quelques mètres, au cas où.

« Je peux vous aider ? »

S’il était habitué à vivre des situations peu banales, ça c’était une première. Vu sa corpulence, il savait qu’il ferait fuir une personne dotée de mauvaises intentions. Mais comme il ignorait encore ce que pouvait bien vouloir cette personne, il préférait ne pas se montrer agressif ou froid. Maintenant qu’il s’était fait entendre, il s’approcha doucement, toujours vêtu de son uniforme de pompier.

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 28 Oct - 7:01

Ah ! Non mais ça va pas de venir ainsi derrière les personne sans un bruit ?! J'en avait sursauté moi, me retournant d'un coup en me blottissant contre cette fenêtre au cas ou. C'est pas que je suis pas courageuse hein - enfin si, un peu – mais les gens louche, y'en a partout, dans les films, dans les livres, et surtout, y'en avait à New-York, alors ici, y'en à sans doute aussi.

Un pompier... Enfin, je croit, vu son uniforme quand je penche un peu la tête sur le côté pour le dévisager, l'observer. Ou un Chippendales  ? Oh là là, qu'est-ce que j'ai les idées mal placé moi ! Surtout que du coup je souris et rougis avant de chasser cette pensé là d'un rapide geste de la main . C'est de sa faute aussi, c'est qu'il est trop mignon pour être pompier. Ceux que j'ai déjà vu était certes, musclé, mais plutôt vieux ou bizarre en vrai.

Bref, je me reprend un peu et me tient droite – c'est pas se qui va me faire le rattraper au niveau taille mais bon – abaisse ma capuche -car oui c'est malpoli de parler en visage couvert – et désigne du doigts la petit préau de la terrasse.

« Non non, c'est bon, je veux juste profiter de ça, Je peux ? Enfin, si s'est a vous hein, sinon, ça sers a rien que je vous demande si ça vous appartient pas mais si c'est à vous, je vous l'emprunte, ou vous le loue, c'est à voir, puis si vous voulez que personne ne vienne faut mettre une barrière ou des murs ou des panneau propriété privé, n'importe qui que se perd peut finir ici ! Enfin, je me suis pas perdu... »

Petite réflexion avant de soupirer :

« En fait si, perdu et en manque d'ombre en fait »

Je me frotte la nuque, souriant de gêne. C'est une demande d'asile ça non ? Un peu dite de façon bizarre mais bon, il devrais comprendre je pense ? Sauf qu'une petite demoiselle qui demande de l'ombre, ça va pas le faire fuir ? Allons, si s'est un pompier, de toute façon, ça a peur de rien non ? Tient je me demande si c'est lui qui viendra me sauver si je fait brûler ma villa... Hum, se serais plutôt pas mal non ? Ah, faut pas que je pense à ça ou je vais encore rougir moi !

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 28 Oct - 11:48

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
Vivre dans les bois n’était pas forcément qu’une bonne chose. Certes il était au calme, n’avait aucun voisin pénible et pouvait faire ce qu’il voulait sans être vu. Mais d’un autre côté, il était isolé et s’il avait le moindre problème –comme sa voiture qui ne marchait plus par exemple – et bien il se retrouvait coincé, purement et simplement. Une chance qu’il avait encore ses deux jambes et pouvait aisément parcourir la distance à pieds, ne manquant pas d’endurance. Mais la vie dans les bois pouvait se révéler être surprenante. Plusieurs fois il avait vu des cerfs rôder tout près de sa maison. Un écureuil avait même profité d’une fenêtre ouverte pour squatter dans le séjour. Un raton laveur avait également occupé ses poubelles, déchiquetant les sacs au passage. Il n’était donc pas surpris de trouver des animaux en train de tourner autour de sa maison. Mais il ne s’attendait vraiment pas à trouver quelqu’un là.

Visiblement, il lui avait fait peur. Prise en flagrant délit ou simple surprise ? Nathan ne savait pas trop à qui il avait affaire mais maintenant qu’elle s’était redressée, il constata qu’il s’agissait d’une femme. Bien qu’il ne voyait pas son visage, il le devinait à sa silhouette et à son manteau, plutôt féminin. Et la nuit n’arrangeait rien. Seule la lune lui permettait de la distinguer plus ou moins. Mais voilà qu’elle abaisse sa capuche finalement, dévoilant ses traits. Bien que Nathan ne parvenait pas à la voir distinctement, il devinait qu’elle était jolie. Et… elle était brune. Tout à fait son type de femme. Mais il ne s’attarda pas sur son physique, essayant plutôt de comprendre de quoi elle parlait.

Il avait un peu de mal à comprendre où elle voulait en venir. Pourquoi s’intéressait-elle tant au préau ? Effectivement, il n’y avait aucune barrière ni aucun panneau indiquant une propriété privée mais Nathan n’en voyait pas l’utilité. Il n’avait encore jamais vu personne se perdre dans le coin. Comme quoi il y avait un début à tout. Mais ce n’était pas une raison pour le faire. Il trouvait ça impersonnel et pas très accueillant. Bref, au final, ce qu’il retint surtout, c’était qu’elle était perdue. En ce qui concernait le manque d’ombre, il ne voyait pas trop. Quoi ? Elle allait fondre une fois le soleil levé ?

« Il fait plus chaud à l’intérieur, venez. »

Pour le moment, il ne cherchait même pas à comprendre. Discuter dehors en pleine nuit alors qu’il ne faisait pas chaud n’avait rien d’agréable. Et, puisqu’elle était là, autant l’inviter à entrer chez lui. Il tourna donc les talons et se dirigea vers l’entrée pour déverrouiller la porte.

« Au fait, la fenêtre était ouverte. »


Remarque inutile à présent mais c’était pour l’avertir qu’elle aurait pu rentrer si elle l’avait voulu. Au moins elle aurait été à l’abri. Une fois à l’intérieur, il retira la veste de son uniforme et l’accrocha au porte-manteaux, restant en t-shirt. Il alluma la télévision mais sans la regarder, juste pour avoir un bruit de fond mais aussi parce que cela pouvait aider son invitée surprise à se détendre. Reposant la télécommande, il attrapa quelques bûches et les posa dans l’âtre avant d’allumer un feu. Au milieu des bois, il faisait plutôt frais, surtout en ce moment. Une fois fait, il se tourna vers la jeune femme.

« Vous avez faim ? Je n’ai pas encore mangé alors si vous voulez vous joindre à moi… »

Sans réellement attendre de réponse, il se dirigea vers la cuisine juste à côté, ouvrit le frigo et piocha dans les plats déjà tout préparés et faits maison de Betsy. Il le mit à réchauffer dans le four puis se tourna vers son invité tandis qu’il mettait la table.

« Alors ? Comment vous vous êtes retrouvée là ? Promenade nocturne ? Il y a un couvre-feu pourtant… »

Maintenant qu’il y avait de la lumière, il pouvait mieux détailler ses traits. Elle était plutôt jolie, tout à fait à son goût. Mais ce n’était pas pour autant qu’il se faisait entreprenant ou qu’il changeait de comportement. Depuis quelques années il avait tendance à se priver. Il ne s’attarda pas à la dévisager, ne voulant pas la mettre mal à l’aise et surveillant la cuisson du plat. Ouvrant un placard, il fouilla à l’intérieur.

« Soif ? J’ai de la bière au frigo… Sinon j’ai du vin… cognac… même de la vodka. Mais si vous n’aimez pas l’alcool je dois avoir du soda qui traine quelque part. Oh et, faites comme chez vous, je vis seul. »

Cette dernière affirmation pouvait être remise en question à cause des nombreuses affaires féminines qui trainaient un peu partout. Entre les chaussons roses et fluffy de petite taille qui trainaient dans le salon et des chaussures à talons dans l’entrée, les multiples produits de beauté et maquillage qui reposaient dans la salle de bain, les vêtements féminins qui dormaient dans ses placards, les magasines féminins et de mode qui trônaient sur le sol du salon, on pouvait franchement se demander si une femme ne vivait pas ici.

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 28 Oct - 14:55

A quoi je m'attendais ? A un gars qu'allait être furieux et ronchonner ? Ou un type pervers qu'aller me bloquer contre le mur de rondin ? Ou un intello qui appellerais les hommes en blanc en me prenant pour une illuminé ? Je sais pas trop, mais sans doute pas a simplement une proposition d'aller se mettre au chaud et a l’abri. Je l'observais alors rentrer avant de le suivre et de jeter un regard a la fenêtre quand il en parla. C'était bon a savoir ça, si je me reperd, ça peut être pratique.

Je restait près de la porte, les mains cachés dans les manches, observant l'endroit, passant en revue un peu tout ce qui pouvait traîné devant mon regard, l'oreille aux aguets de ses dires avant de hoché la tête à sa première demande. Faut dire qu'errer dans les bois, oui, ça donnait faim, et je me risquais a avancer d'un pas ou deux juste pour voir la cuisine et mon... hôte ?

Je l'observais mettre la table, peu embêter d'être un peu dévisager, après tout, j'avais eu bien pire comme regard curieux autrefois. Comment j'avais atterri ici hein ? En jouant les sauveteuses ratés d'oiseaux en détresse ? Non, trouvons mieux, mais avant, répondons tout simplement en m'appuyant sur l'encadrement de la porte, secouant la tête de façon négative :

« Que de l'eau pour moi, s'il vous plaît. »

Cachant mes lèvres de ma main perdu dans ma manche, je posait mon regard sur les chaussons qui traînaient et toute les autres turcs féminins avant de reposer mon regard sur lui. Ou monsieur était transsexuels ou il vivait pas vraiment seul, le petit cachottier. Peut-être avec une dizaine de femme en même temps non ? Après tout, un pompier, ça attire...

En tout cas, c'est sur qu'ici il faisait bien meilleur que dehors. Je retire la petite écharpe rouge et noir pour dévoiler mon cou et pas prendre froid – ou plutôt chaud là – dévoilant du coup le tatouage de mon cou. Comme tout les autres, en y pensant, il a surtout était fait pour cacher les traces de mes anciennes brûlures.


«  J'ai poursuivit un chat assassin jusqu'à me perdre en fait... Je ne doit pas être fait pour être une justicière. Rassurez-vous, je ne vous aurez rien emprunter, je voulais juste un endroit a l’abri. »

Je l'observe, longuement, avant de demander quand même :

« Vous êtes vraiment pompier ? Ou c'est une tenue ? »
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 28 Oct - 16:32

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
Une fois à l’intérieur, Nathan agissait comme s’il était seul. Après tout, il était chez lui, il était tard (ou tôt, c’est selon) et il était fatigué. La jeune femme tombait plutôt mal mais il ne comptait pas l’ignorer. Bien qu’il n’ait pas du tout l’habitude de recevoir du monde, il savait être un bon hôte. Même s’il se doutait bien qu’elle n’allait pas rester longtemps, il veillait tout de même à ce qu’elle se sente bien. Après tout, le jour n’allait pas tarder à se lever, elle pourrait donc rentrer chez elle lorsqu’elle le souhaiterait.

En tout cas, elle ne semblait pas vouloir importuner le chasseur, demandant simplement de l’eau. Il lui servit donc un grand verre d’eau fraiche qu’il posa devant l’assiette qu’il avait sorti pour elle. Enfin, elle retirait son écharpe, sans doute le signe qu’elle se mettait à l’aise même si elle portait encore son manteau. Mais ce qu’elle dévoila intrigua Nathan. Elle était tatoué et visiblement il s’agissait d’un assez grand tatouage. C’était plutôt sexy comme marque, il devait avouer qu’il aimait bien ça. Mais il ne fit aucun commentaire sur le sujet.

La jeune femme lui expliqua enfin ce qui l’avait amenée à se perdre en forêt. Et ses explications le laissèrent perplexe. C’était quoi cette histoire de chat assassin ? Il avait invité chez lui quelqu’un dont il ignorait tout. Elle était peut-être folle et allait peut-être le tuer dès qu’elle en aurait l’occasion… Mais Nathan en s’en formalisa pas. Il saurait se défendre si besoin était et sa carrure était plutôt dissuasive généralement. Mais elle semblait pourtant avoir toute sa tête… Ainsi, il ne s’inquiéta pas plus que ça.

« Et bien vous avez l’abri désormais. Mais je pense qu’il ne vous servira que pour une courte durée, il va bientôt faire jour et vous pourrez retrouver votre chemin facilement. Ma voiture est en panne… mais je vais la faire réparer et je vous ramènerai dans la journée si vous voulez. »

Mais sa question lui fit soudainement hausser les sourcils avant qu’il ne se mette à rire. Pourquoi pensait-elle que son uniforme aurait pu être juste une tenue ? L’aurait-il volée ? Il secoua la tête tout en sortant le plat du four, le posant sur la table.

« Je suis vraiment pompier. Pourquoi ? Je n’ai pas une tête de pompier ? Rassurez-vous, je ne suis pas un sociopathe vivant dans les bois pour mieux dévorer ses victimes ! »

Il lui offrit un sourire amusé puis l’invita à s’asseoir, s’installant. Le plat était fumant. Il s’agissait de lasagnes à la viande, une des spécialités de Betsy dont Nathan raffolait. Il fallait avouer qu’elles étaient délicieuses.

« Mettez-vous à l’aise et bon appétit ! Oh, au fait ! Moi c’est Nathan, enchanté. »

Il se leva le temps d’aller chercher une bière au frigo puis se rassit, se servant avant d’entamer son assiette. Cela lui faisait plaisir d’avoir un peu de compagnie. Si Betsy avait été là, elle aurait pu se joindre à eux. Mais de toute façon, Nathan comptait bien aller dormir sous peu. D’ailleurs il songea au fait que la jeune femme ne devait pas avoir dormi de la nuit si elle avait parcouru les bois pendant des heures.

« Si vous voulez, vous pourrez emprunter mon lit pour vous reposer avant de repartir. Vous devez avoir sommeil non ? »

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyJeu 30 Oct - 12:55

J’observais l'assiette et le verre d'eau. Comment dire... ça changeait des restaurant du soir et des plats tout préparé de marque du midi. ça n'avait rien non plus à voir avec les bouillis bizarre de la piètre cuisinière que j'ai comme mère. Je me penchais un peu pour sentir l'odeur du plat en haussant un sourcils, c'est lui qui cuisinait ? J'enlevais alors mes gants, prit la fourchette et tout en l'écoutant, piquait le repas du bout des dents de fer, histoire de voir si c'était un repas normal, pas empoisonné ou je ne sais quoi. Oui, parfois, j'imagine des trucs bizarre, j'en suis désolé.

Ramener... j'ai rien contre, mais dans la journée ? Je relevais les yeux vers lui. Ah, non, ça, ça allait pas être une bonne idée, pas du tout. En tout cas, il avait un beau rire, un jolis son qui me fit sourire à mon tours, surtout quand j'entendis sa réponse. Oui, oui, c'était une question presque idiote mais il avait fallut que je la pose quand même et je me frottait alors la nuque d'un air désolé d'avoir oser pensé à autre chose.

Suite à cela, et sur son invitation, je m'asseyais pour manger, hochant la tête à sa présentation pour y répondre aussi avec un sourire :

«  Élisabeth Turner, c'est un plaisir. »

Bon, ça servait pas grand chose de rajouter plus je crois, surtout que je risquais de devenir encore pipelette et bavarde ce qui l’ennuierais sans doute. Je profitais qu'il se lève pour aller chercher une bière pour me mettre vraiment à l'aise, enlevant mon manteau afin d'éviter d'attraper chaud. Me retrouvant du coups en pantalon noir doté d'une légère chaîne sur le coté et d'un haut noir à manche longue représentant un loup dont les yeux étaient situé pile-poil au niveau de la poitrine, sous le décolleté, j’attaquais le plat, haussant un sourcils au bon goût de celui-ci avant de secouer la tête en signe de non, la fourchette encore coincé entre les lèvres.

« Je ne suis pas fatigué du tout, merci, par contre je ne serait pas contre de vous emprunter votre salle de bain, juste quelques instants. »

Faut dire que je vivais plus la nuit que le jour, mon horloge biologique était complément décalé de celle de la plus part des gens. Je pris une nouvelle bouché avant de rajouter :

«  C'est très bon, comme au resto... Vous êtes un très bon cuisinier. Un gentil pompier aussi... Peut-être un peu naïf ou trop confiant pour inviter une inconnue chez vous sans la connaitre vraiment, enfin, sans vouloir vous vexer. Mignon aussi... Comment ça se fait que vous vivez seul alors ? parce que franchement, vous plairez a plus d'une fille! A cause de vos penchant pour se qui est féminin comme les chaussons la-bas ou les magazines ? Ou alors vous êtes gay? »

Arf, et voilà, je recommence ! Je vais l’énerver moi si je dit ce qui me passe par la tête comme ça ! Je me sens gêné du coup et honteuse, baissant un peu la tête, maudissant mes pensées de partir si vite entre mes lèvres pour finir dans les oreilles des autres:

« Désolé ! Je suis trop curieuse et tout...»
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyVen 31 Oct - 0:24

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
On ne pouvait pas dire que Nathan avait pour habitude de recevoir du monde. Lorsqu’il voyait quelqu’un, c’était hors de chez lui, généralement en ville. Il n’invitait que peu de gens chez lui et pas pour manger. Il n’y avait que Betsy qui passait la majorité de son temps chez lui, personne d’autre. Malgré tout, il n’avait pas perdu ses bonnes habitudes d’hôte. Même s’il n’avait pas invité exactement cette fille à venir chez lui, il ne pouvait se résoudre à la laisser dehors sous le préau comme elle le lui avait demandé. Elle n’était pas un chien… Du coup, il la traitait en égal, lui offrant la même chose que ce qu’il prenait lui. Autant qu’elle se sente à l’aise si elle devait rester ici quelques heures.

Pour l’heure, il ne se préoccupait pas trop de savoir à quel moment la ramener. Le repas avant tout ! Le repos ensuite… Le reste après. La question de la jeune femme le fit rire, il ne s’y attendait vraiment pas. En fait, il ne voyait pas trop pourquoi elle remettait en doute sa véritable fonction. A croire qu’on louait des costumes de pompier au coin de la rue ! Mais il ne s’en offusqua pas, se contentant de se présenter. Elle déclina alors à son tour son identité.

« Plaisir partagé. Plutôt peu banale comme rencontre, vous ne trouvez pas ? »

Après être revenu du frigo, bière à la main, il constata qu’elle s’était enfin mise à l’aise. En tout cas, elle avait retiré son manteau et il put alors admirer son haut. Il avait quelque chose d’hypnotisant… Sans doute les yeux du loup, donnant à Nathan la sensation d’être observé. Il évita de loucher trop longtemps sur le décolleté et se mit à manger. C’était vraiment une jolie fille. Elle avait l’air tout à fait normale… C’était tout de même curieux qu’elle se soit trouvée là. Mais il préférait ne plus s’attarder sur le sujet.

A vrai dire, il n’avait pas tellement la tête à discuter. La fatigue accumulée l’épuisait et il n’avait qu’une hâte, c’était de pouvoir aller s’allonger et de prendre un repos bien mérité. Cependant, en tant qu’hôte galant, il préférait laisser son lit douillet à Elisabeth, supposant que vu qu’elle avait passé la nuit dehors, elle serait fatiguée et souhaiterait dormir. Seulement il n’en était rien, elle disait ne pas être fatiguée... Voilà qui compliquait les choses pour lui. Il ne pouvait pas la laisser seule pendant des heures. Non pas qu’il craignait qu’elle le vole mais parce que ce n’était pas poli de planter son hôte de cette façon. Tant pis pour le repos, cela attendrait.

« Vous avez bien de la chance ! Moi qui pensais qu’après votre nuit dans les bois vous seriez épuisée ! Vous avez une bonne endurance. Et pas de problème pour la salle de bain, c’est la porte tout de suite sur votre droite en sortant de la cuisine, celle qui est entrouverte. »

Nathan continua de manger et fut content de l’entendre complimenter la nourriture. Bien qu’il n’y était strictement pour rien –réchauffer un plat n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de cuisiner- il était content qu’une autre personne appréciait la nourriture préparée par Betsy. Cela prouvait une fois de plus que ses talents culinaires n’étaient pas à remettre en question. Mais il préféra ne pas couper Elisabeth pour lui dire qu’elle se méprenait, la laissant terminer.

Voilà qu’elle le traitait de naïf à présent. Il ne s’en offusqua pas, surtout vu l’explication. Mais à vrai dire, il ne voyait pas ce qu’il y avait de mal. Elle n’avait pas l’air d’un assassin et au pire, il savait se défendre. Lui qui chassait des loups-garous, il était plutôt bien entrainé pour parer à toute éventualité. Mais ça elle ne pouvait pas le deviner. Peut-être était-il trop confiant oui. Mais il préférait se dire qu’il ne voulait pas voir le mal en chaque personne qu’il croisait. Plutôt l’inverse.

Il se mit à sourire lorsqu’elle le qualifia de mignon, touché par le compliment. Pour une fille qu’il connaissait à peine, il devait avouer qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle lui faisait un peu penser à Betsy mais en plus vieille. Voilà qu’elle se demandait comment il pouvait être seul. Comme si le fait d’être mignon signifiai qu’on était forcément en couple… Mais la réflexion qui suivit le fit suspendre son geste, fourchette entre l’assiette et sa bouche entrouverte. Penchants féminins ? Gay ? Lui ?

Soudainement il éclata de rire. Il n’entendit même pas ses excuses, trop occupé à essayer de se calmer. Il lui fallut un petit moment pour reprendre son sérieux, posant sa fourchette pour ne pas manquer de la laisser tomber.

« Alors… Merci pour les compliments mais ce n’est pas moi qui ait cuisiné. Il s’agit de la personne à qui appartiennent tous les objets que vous avez cités… Je vis seul mais elle a tendance à se répandre un peu et à laisser trainer ses affaires partout puisqu’elle est souvent chez moi. Il s’agit de mon élève. »

Alors qu’il expliquait, il se rendit compte qu’Elisabeth risquait de ne pas comprendre cette histoire d’élève. Il n’était pas professeur… et il ne pouvait pas lui parler de la chasse aux lycans. Il fallait qu’il trouve un truc et vite.

« Dans mon temps libre, je suis coach sportif. Je la connais depuis longtemps et je l’entraine tous les jours ou presque. Enfin, je vous passe les détails ! Mais sachez que je n’ai aucune passion pour les chaussons roses ou autres trucs féminins… Et je ne suis absolument pas gay. Si je vis seul, ou plus ou moins, c’est par choix. La vie de couple ce n’est pas tellement fait pour moi… »

Il termina son assiette puis se leva, allant jeter un œil dans le frigo. Vérifiant qu’il y avait de quoi manger par la suite, il se tourna vers elle.

« Je peux même vous proposer du dessert si vous avez encore faim ! »

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyVen 14 Nov - 22:21

C'était sur, niveau rencontre, il y avait plus normal, plus banal, plus habituelle, mais je n'était pas comme tout le monde. D'ailleurs, je n'était pas spécialement endurante comme il pouvais le croire, non, j'était juste habitué a vivre de nuit et dormir de jour, habitué aussi a ne pas faire grand chose de mon temps de libre, un temps de libre très long quand on voyait que mon seul "travail" était de faire glisser les poils des pinceaux sur les jolies toiles blanches des tableaux.

Vu son rire, que j'observais avec intérêt sans arrêter de manger, je m'étais trompé et d'ailleurs, oui, il m'expliqua ou, quand et comment mes observations avaient fautés. Un sourcils s'était élevé quand il avait parlait d'élève. Je sais pas pourquoi, mais je m'imagina très vite la jeune demoiselle en petite tenue d'écolière face au pompier... Bref, un truc bien pervers et son histoire de Self-défense n'arrangea rien. Je l'observait alors sans rien dire un moment, gardant les dents de la fourchette en bouche avant de lui avoué clairement ma pensé:

"... Une élève de self-défense d'un pompier... ça pourrais faire un beau film érotique ou un feuilleton avec un amour impossible..."

Ah zut, je vais finir par me faire chasser a se rythme là! Je repose la fourchette et m'essuies les lèvres du bout de la serviette, oui, j'ai de bonne manière si on oublie ma façon d'être si direct.

"Excusez-moi, a passer ma vie a me nourrir que de romans et de films, j'en voit des choses pas net partout."

Je me levez alors et m'inclina légèrement.

"Je vais vous laissez le temps de me nettoyer puis me ferrais toute petite pour que vous vous reposiez. A être pompier et professeur, vous devez sans doute travailler tout le temps au point d'en être épuiser."

Je souriait alors, gardant bien sur les lèvres serrés pour cacher les canines toujours un peu trop pointu a mon goût a cause de ma maladie, mais un sourire franc, sincère, sympa:

"Aussi petite qu'une chauve-souris!"
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Betsy Q. Wilmer
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptySam 15 Nov - 23:31


C'est pas ma faute! 15.60
Ça... je peux pas le croire...

ft. Nathan & Elisabeth ۰ Je m'efface

Le réveil se mit à sonner, tirant Betsy d'un fabuleux rêve. Une rivière de Twinkies et un Nathan nu... un twinkie en guise de pénis. Merveilleux ! Quoi que Betsy l'aurait probablement  mangé si c'était réellement le cas. Rageuse d'avoir été arraché à sa rivière de twinkies, elle envoya valser son réveil contre le mur. Elle frissonna légèrement en sentant la fraîcheur venant caresser sa peau alors qu'elle retirait sa couette chaude de sur elle. Ronchonnant encore plus, Betsy se dirigea vers la salle de bain en baillant à s'en décrocher la mâchoire. Elle s'étira et fixa son reflet dans le miroir. Tient, elle ne s'était pas démaquillée la veille et ressemblait à un panda mal léché. Souriant, amusée de se voir dans cette état, elle démêla ses cheveux avant d'allumer l'eau.  Une fois à température, elle se glissa sous l'eau chaude, soupirant d'aise.

Betsy se levait toujours très en avance pour pouvoir prendre son temps sous la douche. Il n'y avait pas meilleur réveil que de se prélasser sous la douche. Betsy se remit à penser à Nathan tout nu et son twinkie-penis et se mit à sourire bêtement. Elle baissa les yeux vers sa poitrine et se mit à rire en posant ses mains dessus.

Voilà que je pointe au réveil ! Je me sens comme un homme qui se réveille avec la trique ! Je peux le checker sur ma liste de souhait !

Bon assez penser à ça. Betsy se lava et quitta la douche, s'enroulant dans une serviette. Elle se prépara doucement pour ne pas réveiller ses parents et quitta la maison, sautillant jusqu'à la voiture, un panier de muffins-pierres dans la main. Elle grelotta légèrement en pestant contre la température aussi basse et monta dans sa voiture, la faisant tourner le temps que le chauffage réchauffe la cabine. Pas question de poser ses mains sur le volant glacé. Lorsqu'elle jugea qu'il faisait assez chaud, Betsy se mit en route vers chez Nathan, comme d'habitude. La jeune femme roulait toujours beaucoup trop vite mais à cette heure là, les routes étaient désertes. Pas beaucoup de risque de se tuer, sauf si elle se prenait un arbre sauvage traversant la route. Ou un animal sauvage. Pire, un lycan. Non pas de risque, le jour allait bientôt se lever. La jeune femme arriva devant chez Nathan et se gara, appréhendant déjà de quitter son véhicule pour rejoindre la maison. Elle allait geler en route.

Attrapant le panier de muffins-pierres, Betsy se dépêcha d'aller se réfugier dans la maison. En entrant, elle retira ses chaussures et enfila ses chaussons rose, tout fluffy. Elle remarqua de la lumière dans la cuisine et s'y dirigea, y trouvant Nathan en train de ranger. Est ce qu'il était en train de faire le ménage si tôt? Elle ne commenta pas, posant le panier sur la table.

Hey, sexy pompier !!! Tu rentres seulement ? Ta nuit a du être longue ! Tiens, j'ai ramené des muffins !

La jeune femme s'approcha de lui et vint déposer un baiser sur sa joue. Puis elle fouilla les placards,  cherchant où elle avait rangé ses boites de twinkies. Elle en attrapa un paquet et l'ouvrit, fourrant un demi twinkies dans sa bouche.

Tiens... Ch'ai fait un drôle de rêve ! Tu étais dedans ! T'étais tout nu et tu avais un twinkie à la plache du penich... Cha m'a bien fait rire !

Betsy se mit glousser stupidement. Oui, ce genre de chose la faisait encore rire. Elle fouilla dans le frigo pour se servir un verre de jus d'orange, histoire de faire passer le twinkie.

Alors, tu as passé une bonne nuit ? Pas trop pénible ? T'as déjà pris ton petit déjeuner ? Sans moi ?

Ça, c'était super bizarre quand même... C'était vraiment rare que Nathan mange sans elle. Surtout que, il ne semblait même pas avoir préparé quoi que ce soit pour elle.
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Nathan L. Blake
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 18 Nov - 14:36

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
Alors qu’il en parlait, Nathan se rendait compte à quel point ce qu’il disait était stupide. Qui pourrait croire qu’il enseignait le self défense à une élève particulière ? Vraiment, c’était ridicule. Mais sur le coup il n’avait pas trouvé d’autres raisons pour expliquer le nombre d’affaires féminines qui trainaient chez lui. Il ne pouvait révéler la vérité mais il estimait qu’il pouvait rectifier un peu le tir malgré tout. Toutefois, Elisabeth le coupa dans son élan en balançant une petite réflexion à ce propos. C’était pour le moins culotté de sa part et Nathan manqua de s’étouffer avec sa bouchée. Rien que de le fait de s’imaginer avec Betsy d’une façon plus intime qu’habituellement le rendait tout chose. Il toussa un peu puis se mit à rire.

« Oula non rien de tout ça ! Elle est… un peu comme ma petite sœur, je la connais depuis qu’elle est petite. »

Bien qu’il n’avait pas à se justifier, il ne voulait pas qu’elle raconte n’importe quoi à n’importe qui par la suite. Surtout pas aux parents de Betsy. Même s’il les connaissait bien, il n’imaginait pas leur réaction si de tels propos allaient jusqu’à leurs oreilles. Surtout qu’il n’y avait rien entre eux. Et même s’il la voyait effectivement autrefois comme sa petite sœur, ce n’était plus le cas depuis déjà un bon moment. Mais ça, il préférait ne le dire à personne. En fait, il ne savait pas lui-même. Alors mieux valait rester sur la même version, c’était plus sage.

Elisabeth crut sans doute avoir dépassé les bornes vu qu’elle s’excusa mais Nathan ne vit là aucun mal. Ca l’amusait plus qu’autre chose. Il secoua donc la tête, curieux par ce qu’elle venait de dire.

« Ce n’est rien, c’est plutôt amusant, je n’y avais jamais pensé. Vous lisez beaucoup alors ? D’ailleurs vous travaillez dans quoi ? Je ne crois pas vous avoir déjà vue avant… »

Mais la jeune femme préféra avant toute chose passer à la salle de bain, ne répondant même pas à la proposition du dessert. Ca devait vouloir dire non. Elle devait croire qu’elle le dérangeait. Cela n’était pas le cas et il préférait jouer cartes sur table plutôt que de la laisser croire qu’elle empiétait sur sa vie privée.

« Oh il n’y a pas de problèmes, je peux me reposer plus tard. Mais faites comme chez vous. J’ai l’habitude de travailler beaucoup alors je dors beaucoup pour compenser… Mais comme je ne bosse pas aujourd’hui, j’ai le temps. Ne vous inquiétez pas pour moi. Oh et il faudra pas hésiter à me réveiller lorsque vous voudrez rentrer chez vous. »

Puisqu’elle disparaissait dans la salle de bain, il en profita pour débarrasser la table et se mit alors à faire la vaisselle. A cause du bruit qu’il faisait, il n’entendit pas Betsy rentrer et sursauta donc lorsqu’il entendit soudainement sa voix. Il tourna la tête vers elle pour la regarder, haussant les sourcils car il ne s’attendait pas à la voir débarquer. Penchant la tête, il regarda l’heure à son poignet, réalisant seulement qu’il était déjà si tard. Ou tôt, c’était selon. Il s’était imaginé rentrer bien plus tôt que ça.

« Hey, salut toi ! Je pensais qu’il était plus tôt que ça en fait… Ouais, ma nuit a été longue, j’ai cru que j’allais jamais rentrer… En plus ma bagnole est tombée en rade, j’ai dû terminer le trajet à pieds. »
fit-il avec un demi-sourire avant de regarder le panier de muffins, pinçant les lèvres « C’est con je viens de finir de manger… mais j’en mangerai à mon réveil ! »

Il attrapa un torchon pour s’essuyer les mains et se pencha pour profiter du bisou sur sa joue, souriant. Reposant le torchon, il termina de nettoyer la table, la regardant engloutir un twinkie. Jamais il n’avait aimé ce gâteau, bien trop sucré et gras à son goût mais Betsy adorait ça. Lui, il avait droit aux muffins immangeables… youpi. Betsy lui confia le rêve qu’elle avait fait. Elle avait rêvé de lui… ? Nu ? Avec un twinkie en guise de sexe ? Il haussa les sourcils puis se mit à rire. Drôle de rêve que voilà… Mais entre ça et les propos d’Elisabeth, il commençait à se dire qu’il voyait du cul partout. A croire qu’il était en manque et que son cerveau traduisait tout de travers.

« Heureusement que j’aime pas les twinkies alors… Sinon je serai eunuque depuis longtemps à force d’essayer de me manger moi-même. Et est-ce que j’avais de la brioche à la place des abdos aussi ? » demanda t-il en riant

Terminant son ménage, il réalisa alors qu’il devrait prévenir Betsy de la présence de son invitée surprise avant qu’elle ne tombe dessus par hasard. Mais puisqu’il y avait le manteau présent sur l’un des dossiers de chaises, peut-être avait-elle fait le rapprochement ? Visiblement ce n’était pas le cas vu les questions qu’elle lui posa. Sur le moment, il se sentit coupable de ne pas l’avoir attendue… mais il s’était perdu dans les horaires. Et l’arrivée d’Elisabeth avait quelque peu perturbé ses projets.

« Longue et fatigante à vrai dire. Mais maintenant que tu es là ça va mieux. Et puis je vais enfin pouvoir dormir… Tu fais la sieste avec moi ou tu dois aller bosser ? En fait, j’ai pas petit déjeuné… j’ai diné. Je suis pas tout seul. » fit-il en secouant la tête et en désignant le manteau abandonné d’un geste du menton « Une histoire de fou. Quand je suis rentré, quelqu’un campait devant chez moi, à la recherche d’un abri… Alors je l’ai invitée à rester ici pour ce qu’il reste de la nuit, le temps que je dorme tout ça, pour la ramener le lendemain. Et comme j’avais pas mangé et que elle non plus, on a diné. J’avais pas vu l’heure… je rentre jamais si tard. Si j’avais su, on t’aurait attendu pour tes muffins. » ajouta t-il avec un sourire

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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptySam 22 Nov - 13:36

La fuite dans la salle de bain, meilleur moyen d'éviter les questions. Déjà que j'ennuyais sans doute mon hôte avec mes pensées que je n'arrivais pas a retenir entre mes lèvres, mais si en plus je divulguais que j'étais qu'un peintre - boulot bien moins gracieux qu'un pompier prof de self-défense- et que si on me voyait pas, c'est que j'étais comme un vampire - ouai parce que expliquer en vrai la maladie avec les vrai mots, y'a personne y arrive ni le comprend- il allait sans doute me prendre directement pour une folle.

Donc, fuite express même si j'ai quand même acquiescé a ses paroles. Le réveillé? Non, je ne le ferrais pas: Plus il dormira, plus je serais a l'abris du "je te raccompagne" et des explications sur le futur "non, pas bonne idée...". Puis une douche, ça allait me faire le plus grand bien suite a la courses poursuite du chat assassin.

Comme a mon habitude, je fermais la porte a clé avant de me déshabiller et de passer sous l'eau chaude, presque bouillante. Je me suis toujours dit que si j'arrivais a supporter l'eau très chaude, je pourrais peut-être supporté un peu le soleil et même si jusqu'à maintenant ça n'a pas vraiment marché, je ne peut pas m'empêcher d'espérer.

Prenant le gel douche le plus féminin que j'ai pu trouver - et ce ne fut pas difficile! -, je commençais alors a me savonner, prenant grands soin de recouvrir de mousse mes tatouages mais la douceur blanche glissait sur ma peau sous l'effet de l'eau pour finir avalé par le siphon. ça me faisait penser a mes rêves: beau, parfait, mes fuyants et avec une tendance a disparaitre...

Bon, le bon côté des choses, c'est que maintenant, je sentais tout bon le propre! Un coups de rinçage et hop, me voila sorti. Je prend la première serviette que je trouve pour m'essuyé un maximum les cheveux que je lèche détaché pour qu'ils finissent de séchés avant de faire pareille a mon corps. J'observe au passage les dessins incrustés dans ma peau mes surtout les cicatrices qu'ils cachent. Moi, je les voient... Mais c'est normal, je les connait mes blessures. Il faudrait avoir vraiment un œil averti pour voir les marques sous les courbes de l'encre.

Toute belle, toute sèche ou presque, j'aurais pu ressortir rhabillé mais... mais vêtements sont loin d'être propre eux. Enfin, pour moi. Autant perdre un peu de temps et laisser mon hôte dormir un peu plus: hop, je remplis le lavabo et les nettoies rapidement avant de les étendre un peu partout dans la salle de bain, là ou je peut. Bon, j'espère qu'il m'en voudra pas hein...

En y pensant, rester dans la salle de bain le temps que ça sèche, ça va être ennuyant. En fouillant du regard, je tombe sur un peignoir. Betsy... C'est le nom qu'il y a marqué dessus. C'est quoi ça? une marque de produits de douches? Ba, peu importe, je l'enfile et nouds la ceinture avant d'ouvrir la porte. Tient, du bruit? Ba il n'est pas censé dormir? Curieuse, je sors pour aller voir. Ce serais trop bien si c'était d'autres pompiers supers canons! Hélas non, arrivé à la cuisine, c'est une femme que je trouvais en compagnie du trop gentils Nathan... Je ne put empêcher un léger soupire de déception se glisser hors de mes lèvres avant de reprendre un air joyeux et de lancer un bonjour tout aussi gay.
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Betsy Q. Wilmer
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 25 Nov - 14:08


C'est pas ma faute! 15.60
Ça... je peux pas le croire...

ft. Nathan & Elisabeth ۰ Je m'efface

Quoi de mieux que de retrouver son pompier d'amour des le matin ? Betsy se sentait toujours de très bon humeur après avoir passé le début de la journée avec Nathan. Il était sa bouffée d'air frais, son rayon de soleil, son oxygène pour la journée. C'est la raison pour laquelle elle venait des le lever pour le rejoindre. Et c'était aussi la raison de son enthousiasme à chaque fois qu'elle pouvait poser les yeux sur le corps tellement sexy de Nathan. Un corps qu'elle aurait bien voulu tripoter à sa guise, sans se priver et surtout sans craindre qu'il la repousse. Betsy s'approcha du beau pompier pour lui embrasser la joue. Si seulement ses lèvres pouvaient dériver un peu. Mais non, tout était bien trop chaste entre eux et Betsy se sentait comme une femme frustrée. La jeune demoiselle regarda alors Nathan, fronçant légèrement les sourcils.

Oh !!! Je ne l'ai pas reconnu en venant mais maintenant que tu le dis, c'était bien ta voiture !! Elle fit une moue légère. Je m'arrêterais en allant travailler pour regarder ce qu'elle a. Et si je peux pas la réparer sur place, je l'amènerais au garage ! Je vais la remettre sur pied ta voiture !! Enfin, sur roue en l’occurrence !

En suivant cette conversation, Betsy se mit à raconter son rêve si spécial. D'ailleurs, en parlant de Twinkies, Betsy enfila l'autre moitié dans sa bouche, peinant à mâcher. Il y en avait trop là. Mais bon, les twinkies c'était son petit plaisir et Betsy jugeait qu'elle n'en avait jamais trop dans la bouche. Mais son rêve lui avait surtout donné envie de vérifier si Nathan ne possédait pas un twinkie-pénis entre les jambes ! Elle se mit à rire en entendant la question de Nathan, secouant son visage.

Alors pour commencer, vu que je t'ai déjà vu tout nu, je peux t'assurer que non, tu n'as pas un twinkie à la place du pénis, donc ne t'inquiète pas, personne ne te le mangera ! Et non, tu n'avais pas de brioche en guise d'abdos mais tes beaux abdos que tu as déjà et qui sont parfait comme ils sont !

La journée commençait fabuleusement bien. Jusqu'à présent. Nathan lui affirma qu'il avait mangé. Enfin qu'il avait dîner et non petit-déjeuner. Betsy perdit aussitôt toute joie en apprenant qu'il n'était pas seul et oublia totalement qu'il venait de lui proposer de faire la sieste avec lui. Ça aurait put être un collègue de Nathan mais dans la tête de Betsy, ça résonnait comme une présence féminine. D'ailleurs, Nathan le lui confirma en désignant le manteau qui reposait sur une chaise. Il était bien féminin. Ou alors, l'homme était petit et maigre et gay. Décomposée, Betsy garda le silence. Peut être qu'elle interrompait quelque chose. Rien que d'imaginer Nathan toucher une autre femme la rendait profondément triste. Et le pire, c'est que Betsy n'avait pas prit son petit déjeuner dans l'espoir de le prendre avec Nathan, comme d'habitude. Mais visiblement les habitudes venaient d'être soudainement modifier.

Calmement, silencieusement, peut être avec un peu d'indifférence, Betsy rangea doucement son sachet de Twinkies dans le placard, pinçant les lèvres. Elle avait envie de pleurer ou de se fâcher, elle ne savait pas trop quel comportement adopter. Alors qu'elle se tourna, elle découvrit une fille, plus petite qu'elle, blottie dans son peignoir. Betsy haussa les sourcils et la toisa, alors que la brunette semblait déçue de la voir. Ah, parce qu'en plus Betsy dérangeait la pétasse squatteuse. La chasseresse remarqua le sourire de la fille qui ne lui semblait absolument pas sincère. La bonjour tranchait cruellement avec son air déçu juste avant. Il sonnait joyeusement faux. Betsy ne répondit même pas. La jeune femme se tourna vers Nathan, le foudroyant du regard. Si Betsy avait eu la capacité de l'électrocuter, elle l'aurait probablement fait. Serrant les poings, Betsy s'avança vers l'intruse, la fixant d'un air dédaigneux. Arrivée à sa hauteur, Betsy se tourna vers Nathan, pointant la fille dans son peignoir de son index.

Ah ouais... Longue et fatigante... Tu m'étonnes... Elle ricana. Et après tu me demandes de faire la sieste avec toi ? Elle t'a pas suffit ? Pauvre con...

C'était bien la toute première fois depuis qu'ils se connaissaient que Betsy parlait de cette manière à Nathan. Elle était boudeuse et geignarde mais elle n'avait jamais été agressive ni insultante. Sauf que cette fois, elle lui crachait pratiquement dessus. Betsy quitta la cuisine en poussant presque la nouvelle venue et fila droit vers la chambre de Nathan. Fouillant sous le lit, elle en sortit un grand sac de sport et commença à vider son côté de l'armoire, fourrant ses vêtements dedans, n'importe comment. Elle n'avait qu'une envie, c'était de partir de cette maison, ne plus penser à tout ça et surtout, ne plus jamais y retourner.
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Nathan L. Blake
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyMar 25 Nov - 16:21

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
Même si c’était Elisabeth qui osaient dire pas mal de choses troublantes, c’était elle qui était le plus gênée et non Nathan. Ce dernier était assez à l’aise avec ce genre de choses, préférant en rire plutôt que de se cacher derrière une quelconque timidité. D’ailleurs il n’était pas timide du tout mais il n’était pas non plus lourdingue. Il s’amusait de voir que son invitée disait tout ce qui lui passait par la tête avant de ne réaliser que trop tard que c’était sans-gêne. Mais Nathan ne s’en offusquait pas, il répondait même. Au final, Elisabeth était la seule à être gênée.

Puisqu’elle avait disparu dans la salle de bain, Nathan se mettait à tout ranger, repensant à cette histoire stupide qu’il avait raconté pour expliquer la présence d’une femme chez lui. Il n’avait pas envie d’avoir à s’expliquer. Mais le pire était qu’il ne savait même pas comment l’expliquer. Dire qu’une fille de dix neuf ans vivait presque avec lui alors qu’ils n’étaient pas un couple pourrait sembler étrange, voire suspect. Mais il ne pouvait révéler à personne qu’il l’entrainer à chasser des loups-garous. Ils étaient proches, ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient non ?

« Franchement… quelle excuse de merde… Elève de self-défense… J’aurais pas pu trouver pire… Elle va me prendre pour un sociopathe maintenant… » marmonna t-il à lui-même

La dite élève venait justement de pointer le bout de son nez, armée de muffins. Armée oui, littéralement. Elle aurait pu tuer quelqu’un en lui lançant un muffin à la tête tant ils étaient difficilement mangeables. D’ordinaire, Nathan faisait un effort pour les manger mais là il venait de sortir de table et ne se sentait pas la force d’en avaler un. La jeune femme, elle, semblait en forme. Elle n’avait cependant pas remarqué sa voiture, perdue sur le bord de la route. Rien d’étonnant puisqu’il ne faisait pas encore tout à fait jour. Mais elle prévoyait déjà d’y retourner pour voir si elle ne pouvait pas faire quelque chose. Nathan se mit à sourire et lui tapota le bout du nez en se penchant vers elle.

« T’es la femme parfaite ! » assura t-il « Surtout que je vais en avoir rapidement besoin ! »

Depuis le temps qu’ils se connaissaient, plus grand chose ne les gênait l’un et l’autre. Alors parler de tout et de rien faisait parti du quotidien. Malgré l’attirance qu’il éprouvait pour elle, il faisait de son mieux pour ne pas y céder et pour conserver un côté détaché, amusé de la situation. Parfois plus facile à dire qu’à faire. Mais comme le ton était à l’humour, cela aidait pas mal. La façon dont Betsy le complimentait le fit sourire.

« T’es sûre d’avoir bien vu hm ? Ca a peut-être changé entre temps ! Quelqu’un qui m’aurait jeté un mauvais sort… Ce serait cruel ! » fit-il avant de se tapoter le ventre « Une chance que je ne sois pas comestible alors ! »

En parlant de comestible, Betsy constata qu’il avait mangé sans elle. Et pour cause : il avait une invitée. Cela ne semblait pas plaire des masses à la jeune femme qui se referma comme une huitre. Nathan se pinça les lèvres, se sentant coupable de la décevoir. Vraiment, il aurait dû regarder l’heure avant de faire quoique ce soit. Mais la présence imprévue d’Elisabeth lui avait fait perdre tous ses repères. En voulant se montrer un bon hôte, il avait négligé Betsy et s’en voulait, bien qu’il ne l’ait pas fait sciemment. Il voulut ajouter quelque chose mais la présence soudaine d’Elisabeth lui coupa le sifflet…

Elle portait le peignoir de Betsy. C’était la première chose qu’il remarqua. Sans doute était-elle nue en dessous mais c’était le dernier de ses soucis. Pourquoi n’avait-elle pas remis ses vêtements ? Certes il lui avait dit de faire comme chez elle mais pas à ce point là non plus. C’était sans doute sa faute à lui… Il sentit qu’il aurait dû être plus précis quant à ce qu’elle pouvait utiliser ou non… Là il s’agissait des affaires de Betsy, c’était personnel. Du coup il la regarda avec de grands yeux surpris, ne sachant pas trop quoi dire sur le coup. Mais ce fut Betsy qui réagi en premier. Nathan remarqua le regard qu’elle lui lança et cela lui serra le cœur. Pourquoi le regardait-elle de la sorte ? Elisabeth l’avait saluée… Certes vêtue de son peignoir mais elle ne l’avait pas fait exprès. Et lui non plus. Gêné, il se passa la main sur la nuque, cherchant ses mots. Vu comment Betsy se comportait, il ne doutait pas qu’elle allait s’en prendre à Elisabeth et il voulait à tout prix éviter ça. Il ouvrit la bouche mais Betsy le devança.

Les mots de Betsy eurent l’effet de flèches empoisonnées sur le pompier. Jamais elle ne lui avait parlé de cette façon, sur ce ton. Jamais elle ne l’avait insulté de la sorte. C’était si inattendu, si violent que Nathan en resta bouché bée, coi. Elle lui aurait balancé une paire de claques qu’il aurait eu bien moins mal. Il ne comprenait pas du tout ce qu’il lui prenait. Il n’avait absolument rien fait et le seul tort d’Elisabeth était d’avoir osé porter son peignoir. C’était un peu démesuré comme réaction…

« Mais qu’est-ce que tu racontes… ? Betsy enfin !! Elisabeth cherchait juste un abri et on a seulement diné ! »

Pourquoi se justifiait-il ? Il n’avait aucun compte à lui rendre, il était libre de faire sa vie. Mais il craignait de la perdre, de briser leur lien si particulier. Et ça il en était hors de question. Elle était peut-être hors d’atteinte pour lui mais il ne voyait plus sa vie sans elle. Alors, lorsque Betsy quitta la cuisine, il commença à vraiment avoir peur de seulement réaliser qu’il était déjà trop tard. Il lui emboita le pas mais s’arrêta à la hauteur d’Elisabeth, gêné qu’elle assiste à tout ça. La pauvre ne devait rien comprendre. D’ailleurs lui non plus ne comprenait rien.

« Désolé pour tout ça… Je vais arranger les choses… C’est son peignoir, vous ne pouviez pas savoir, j’aurais dû vous le dire… Je… je vais vous ramener des affaires à moi… Ce sera un peu grand mais ce sera mieux. Excusez moi pour tout ça… Installez vous dans la cuisine ou la salle de bain, je reviens dans un instant… »

L’abandonnant pour le moment, il se précipita dans la chambre, se demandant ce que faisait Betsy. Mais lorsqu’il remarqua qu’elle mettait ses affaires dans un sac de voyage, il commença réellement à avoir peur. Le pire était qu’il ne comprenait pas sa réaction. Il s’approcha alors d’elle, posant une main sur la sienne pour suspendre son geste.

« Ecoute Betsy c’est pas ce que tu crois ! On a mangé, elle est parti se doucher… Elle ignorait que c’était ton peignoir, je lui ai dit de faire comme chez elle, c’est ma faute… Si c’est pour ça que tu es fâchée… je t’en rachèterai un autre ! Un mieux ! Pourquoi tu ranges tes affaires ? Tu as peur qu’elle te les pique ? » fit-il en soupirant « Qu’est-ce que j’ai fait pour te mettre tant en colère ? »

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Betsy Q. Wilmer
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyDim 14 Déc - 14:34


C'est pas ma faute! 15.60
Ça... je peux pas le croire...

ft. Nathan & Elisabeth ۰ Je m'efface

Si la journée avait si bien commencé, elle tournait rapidement au cauchemars. Depuis qu'elle connaissait Nathan, Betsy avait toujours vécu que pour lui. Tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent, c'était pour lui, pour le rendre fier, pour qu'elle soit exceptionnelle à ses yeux. Du haut de ses onze ans, Betsy avait appris à cuisiner. Et elle en avait brûlé des plats. Elle se souvenait même d'avoir manqué de mettre le feu à la maison en faisant brûler un plat. Ça avait été épique ce jour là. Betsy s'était fait hurler dessus par son père qui la jugeait inconsciente. Mais son père pouvait bien crier autant qu'il le voulait, Betsy avait recommencé, jusqu'à ce que ce soit mangeable. Toutes ses recettes étaient des recettes de grand-mère. De sa grand-mère en vérité. Betsy n'avait jamais rien mangé d'aussi bon que les plats de sa grand-mère, pour le peu qu'elle s'en souvienne. Alors, elle voulait que sa cuisine conserve ce goût particulier de l'enfance. Elle voulait que Nathan le sente et qu'il n'aime que sa cuisine.

Alors oui, sa réaction était totalement démesurée et incompréhensible pour Nathan. Mais pour Betsy, c'était comme si son territoire était subitement envahi et qu'elle ne pouvait pas lutter contre ça. De toute manière, Nathan ne lui appartenait malheureusement pas. Et c'était bien là le fond du problème. La racine de tous ces maux. Betsy n'avait pas envie de se justifier et encore moins de lui avouer la vérité. Qu'est ce qu'il dirait ? « Je t'aime aussi » ? N'importe quoi. Nathan avait vingt sept ans et il avait sûrement pas envie de se coller une gamine de dix neuf ans dans les bras. Non, il avait besoin d'une femme, d'une vraie femme. Qui l'épouserait, qui lui donnerait de beaux enfants. Une vie rangée avec des photos de famille souriante. Et Betsy dans tout ça ? Bah, elle referait sa vie en continuant à ruminer ses regrets. Peut être qu'elle fuirait Moon Falls pour aller en Californie et se trouverait un mec là bas. Et puis, elle reviendrait pour les vacances, pour les fêtes. Et ils se diront bonjour comme de vieux amis, mais ils ne seront plus jamais proches. Parce que Betsy n'avait aucune envie de voir Nathan avec une autre. Qu'elle soit officielle ou de passage. Son cœur était déjà assez brisé comme ça.

Furieuse et loin de cette bonne humeur qui l'avait animé des qu'elle avait vu Nathan, Betsy était en train de vider la partie de son armoire. Nathan la rejoignit rapidement, venant poser sa main sur la sienne. Betsy repoussa vivement cette main qui la touchait, claquant de la langue de façon agacée. Nathan se justifiait mais Betsy n'avait aucune envie d'entendre quoi que ce soit.

Non, je pars ! Je récupère mes affaires et je m'en vais !!

La jeune femme vérifia qu'elle n'avait rien oublié et attrapa le sac pour le poser dans le salon, récupérant ses magazines et autres babioles qui traînaient à droite à gauche. Elle retira ses chaussons et les fourra dans le sac à leur tour avant de se diriger vers la salle de bain. En y entrant, elle se figea en voyant les vêtements d'Elisabeth en train de sécher un peu partout dans la pièce. Un ricanement nerveux s'échappa de ses lèvres. La jeune fille secoua son visage puis récupéra ses produits de beauté. Elle laissa néanmoins son shampooing et gel douche, ne trouvant pas d'intérêt à les reprendre vu qu'ils avaient été utilisés par une autre fille. Rien que cette pensée l'irrita. Betsy faisait venir ses produits de beauté des grandes villes parce qu'ils étaient introuvables à Moon Falls. Ils possédaient des odeurs très rares et surtout naturelles, ce qui rendait l'odeur de Betsy très particulière et unique. Et il y avait une raison à ça. Betsy ne voulait pas sentir comme toutes les autres filles. Parce qu'elle souhaitait que Nathan puisse la définir comme une personne unique en son genre, même par l'odeur. Et elle ne voulait pas qu'il puisse sentir cette odeur n'importe où. Rare et cher, tous les produits de Betsy étaient fait pour la rendre unique. Mais visiblement, c'était foutu. Huit ans d'efforts colossaux pour les voir se faire foutre en l'air par une pétasse squatteuse.

Betsy ferma violemment le sac, ne répondant pas à Nathan. Pas une seule fois, elle ne lui adressa le moindre regard. Elle le poussait chaque fois qu'il était en travers de son chemin et le repoussait lorsqu'il la touchait. Le sac à la main, la jeune femme se dirigea vers l'entrée pour enfiler ses bottes et son manteau. Puis toujours sans un regard pour lui, Betsy observa un instant les deux cadres qui traînaient sur la commode de l'entrée. Les photos de Betsy et Nathan étaient toujours pleines de vie et de sourires. D'un revers de la main, elle les balaya comme s'ils n'avaient aucune signification pour elle. Puis, elle quitta la maison, allant mettre son sac dans le coffre de sa voiture. Puis, elle amorça un geste vers la portière, bien décidée à partir. Mais avant de monter dans sa voiture, Betsy braqua un regard à la fois triste et furieux sur Nathan. Peut être qu'il y avait aussi beaucoup de déception au fond d'eux. Pinçant les lèvres, faisant remonter les larmes dans son regard, Betsy inspira profondément.

Tu sais... Avant toi, j'avais pas grand chose... Chez moi, je me sens pas chez moi. Mes parents sont jamais là. Et sans toi je suis toute seule. Quand je viens ici, c'est parce que c'est un peu le seul endroit où j'ai pas la sensation d'être une étrangère ou une intruse. J'ai pas la sensation que ma présence peut déranger. J'ai mis du temps à me dire que c'était un peu chez moi. J'ai mis du temps avant de venir chez toi sans que tu y sois et sans te demander la permission. J'ai jamais voulu empiéter sur ta vie privée. Elle essuya alors ses joues ruisselantes de larmes. Mais je me rend compte que je suis beaucoup trop présente et que c'est pas chez moi... Et que de toute manière, ce le sera jamais... J'ai jamais osé pendre mon linge comme ça ou emprunter quoi ce soit sans te le demander. Et quand bien même je le fais maintenant, c'est bien parce que tu as du me rabâcher cent fois de le faire. À ces mots, elle sorti la clé de sa poche et prit le main de Nathan pour la poser dedans. Je crois que pour toi, comme pour moi, il est temps qu'on aille chacun de son côté... Parce que je peux pas continuer à t'empêcher de faire ta vie. T'as 27 ans, il est temps que tu trouves... de quoi construire un avenir. Sauf que, pardonne moi, mais je veux pas assister à ça... Puis elle retira le bracelet qu'il lui avait offert, se retenant de fondre en larmes, et le posa sur la clé, dans la main de Nathan. Bon courage pour la suite... Et avec elle... Je t'aurais donné huit ans de ma vie en espérant qu'elle t'ai rendu un peu heureux...

Oui, Betsy n'avait rien écouté de ce que lui avait dit Nathan. De voir une fille nue dans son peignoir l'avait totalement chamboulée et elle ne pouvait pas réfléchir correctement. Peut être qu'avec du recul, elle se rendrait compte qu'elle était stupide. Ou tout simplement amoureuse. Ca oui, elle était bel et bien amoureuse de Nathan et tout ça lui faisait énormément mal. De le savoir avec une autre. Pourquoi ce n'était pas elle cette autre justement. Pourquoi Nathan ne s'intéressait pas elle. Montant dans sa voiture, Betsy démarra aussi rapidement que sa voiture le lui permit. Elle remonta l'allée en marche arrière, faisant un rapide demi tour pour prendre la direction de Moon Falls. Contrairement à d'habitude, elle roulait normalement, sûrement parce que les larmes étaient comme de la pluie et brouillaient sa vision. D'abord furieuse et maintenant malheureuse, Betsy s'éloignait peu à peu de la personne qui avait eu le droit à tout son amour mais surtout, à tout son temps. Trop occupée à pleurer, Betsy dut piler violemment lorsqu'elle croisa la voiture de Nathan. La jeune femme hésita un long moment, partager entre lui bousiller un peu plus sa voiture pour se calmer ou alors la ramener au garage et effectuer une dernière bonne action en la retapant intégralement. La jeune femme resta bien pendant cinq minutes à attendre d'être décidée, finissant par quitter le véhicule. Dans le coffre, elle attrapa une chaîne et s'empressa d'attacher la voiture de Nathan à la sienne. Puis, elle finit par se diriger vers le garage, dans l'espoir de se noyer dans son travail pour ne plus penser à cette journée funeste. Elle aurait préféré se faire rouler dessus par trois 38 tonnes....
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Nathan L. Blake
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Message(#) Sujet: Re: C'est pas ma faute! C'est pas ma faute! EmptyLun 15 Déc - 12:15

Elisabeth & Betsy & Nathan ❧ Besoin d'aide ?
Nathan dormait toujours très bien. Trop bien peut-être. Si bien qu’il se souvenait très rarement de ses rêves. Pour lui, les nuits ressemblaient à une simple coupure, un trou noir où il ne se passait rien et il se réveillait le lendemain comme s’il ne s’était rien passé, la nuit ayant simplement fait place au jour. Même les cauchemars, il ne s’en souvenait pas. Il commençait même à se demander s’il en avait déjà fait. Mais là, aujourd’hui, il commençait à entrevoir ce à quoi pouvait bien ressembler un cauchemar.

Il avait la sensation que la situation lui échappait complètement. Sur le moment il ne voyait pas ce qu’il avait pu faire de mal au point de déclencher une telle colère chez Betsy. Il essayait de se mettre à sa place, de comprendre pourquoi Elisabeth la dérangeait tant et il pouvait envisager de comprendre qu’elle ne voulait pas qu’on touche à ses affaires. Ca, il l’avait bien saisi et il regrettait que ce soit arrivé. Cependant, la réaction de la jeune femme était complètement disproportionnée. Nathan ne comprenait même pas ce qu’elle faisait. Elle semblait ranger ses affaires comme si elle partait en voyage. Mais elle le rectifia en lui signalant qu’elle partait tout court.

Là c’en était un peu trop pour Nathan qui, complètement épuisé, avait du mal à réfléchir correctement et à analyser la situation. Il voulait tout stopper, que ce délire arrête sur le champ et que Betsy se calme. Mais quoiqu’il dise, elle n’écoutait rien. Il ne savait plus quoi lui dire pour lui faire entendre raison. Après tout, quoi dire quand on ne comprenait pas la réaction ? Aussi loin qu’il puisse s’en souvenir, ils ne s’étaient jamais disputés et il ne savait donc pas du tout comment procéder. Entre eux c’était simple, ça l’avait toujours été. Ils avaient été complices dès le départ et il n’y avait jamais eu la moindre prise de tête. Alors là, Nathan était pris au dépourvu et il avait la sensation qu’il était en train de perdre quelque chose d’important.

« Mais enfin Bébé, pourquoi tu fais ça… ? Elle ne va pas rester, je la ramènerai tout à l’heure et… Ecoute, je vais appeler un taxi et elle pourra rentrer dès maintenant… »

Privé de voiture, il n’avait pas trop le choix et ce n’était certainement pas Betsy qui allait s’en charger. Même si cela ne lui plaisait pas de jeter une pauvre fille qui n’avait rien fait de réellement mal, il ne voulait pas que sa vie vole en éclats pour une bêtise. Car oui, Betsy représentait toute sa vie et il sentait bien qu’elle lui glissait entre les doigts de seconde en seconde. Il essaya de son mieux de la raisonner, de lui faire entendre raison, de lui montrer qu’il n’y avait vraiment rien de grave du tout. La situation pouvait sembler ambiguë alors il lui détailla la soirée. Mais apparemment elle ne l’écoutait même pas, se contentant de le repousser à chaque fois. La voir si énervée et agacée le rendait mal, il détestait lui faire du mal quelle que soit la façon. Et là il se sentait comme le dernier des connards alors qu’il n’avait rien fait du tout.

Au fur et à mesure que Betsy vidait la maison de ses affaires, Nathan avait l’impression de remonter le temps. Avant qu’elle ne ramène ses chaussons et dorme ici. Avant qu’elle ne vienne lui préparer tout ses petits plats. Avant qu’elle n’ose emprunter sa salle de bain. Avant qu’elle ne mette les pieds ici. Avant même qu’elle n’arrive dans sa vie… Nathan la suivit à l’extérieur, se fichant de la basse température. Il voulait la retenir, il aurait pu le faire physiquement, la contraindre à rester là et à l’écouter. Mais Nathan n’était pas comme ça. Il ne voulait pas la braquer davantage.

Alors qu’il allait prendre la parole, le regard qu’elle lui lança l’ébranla. Jamais elle ne l’avait regardé comme ça auparavant. Là il avait presque la sensation d’être un étranger. Après l’insulte, ce regard… Ca en devenait trop pour lui. Mais il fit face malgré tout, il n’avait aucune envie de la perdre, il devait la faire rester. Seulement, c’est Betsy qui prit la parole en premier. Ce qu’elle lui dit eut le don de le faire se sentir encore plus mal, d’avoir l’impression d’être le dernier des connards sur Terre. Ce qu’elle lui disait était à la fois touchant et triste. Il s’en voulait terriblement de lui faire ressentir une chose pareille alors que ça n’avait jamais été son intention.

Mais le pire fut lorsqu’elle se mit à pleurer. Nathan sentit son cœur se briser, il eut même envie de se frapper lui-même pour seulement avoir osé la rendre malheureuse. Il ne comprenait pas comment elle pouvait ressentir tout ça alors que c’était faux. La simple présence d’une autre femme était en train de ruiner leur relation et il en était hors de question. Même s’il savait qu’elle avait raison sur certains points, il ne pouvait permettre aux choses d’aller plus loin. Alors qu’il tendit la main vers elle pour la retenir et lui parler, elle en profita pour lui glisser quelque chose dedans. Il regarda ce que c’était et se figea en constatant qu’il s’agissait de sa clé. Cela sonnait comme un au revoir définitif et il eut la sensation de perdre complètement pieds pour de bon.

Cependant, le pire était encore à venir. Elle parlait clairement cette fois d’une séparation, d’une rupture de leur façon de vivre. Leur vie à deux semblait être sur le point de se terminer, comme l’étape d’une vie dont on tournait la page pour de bon. Tout ce qu’elle lui disait, Nathan n’en voulait pas. Il n’avait aucune envie d’une vie sans elle. Ne comprenait-elle pas que sa vie, c’était elle justement ? Qu’il n’avait plus rien si elle partait ? Ne comprenait-elle pas qu’il ne voulait en aucun cas qu’elle ne fasse pas partie de sa vie ? Qu’il se moquait de son avenir si elle n’y prenait pas part ? Il aurait voulu lui dire toutes ces choses mais elle enfonça le couteau encore plus profondément en lui rendant le bracelet qu’il lui avait offert.

Nathan sentit son cœur disparaître pour de bon, il cessa même de respirer pendant quelques secondes, son regard bloqué sur le bracelet. Ca, c’était réellement le signe qu’il la perdait, qu’elle rejetait tout ce qui avait trait à lui. Levant subitement les yeux vers elle, il lui lança un regard plein de détresse et d’incompréhension. Mais la voir pleurer lui fit encore plus de mal. Il ne savait plus quoi faire ou quoi dire pour revenir en arrière, pour effacer tout ça. Il ne comprenait même pas encore comment tout ça avait simplement pu arriver.

Betsy lui glissa alors entre les mains et monta rapidement dans sa voiture pour démarrer. Nathan se précipita à sa suite.

« Betsy !!!! Betsy attends !!! Ne pars pas !!! »

Mais elle ne l’écoutait pas et sa voiture s’éloignait déjà rapidement.

« BETSY !!!!!!! »

Même s’il lui avait couru après, il n’aurait jamais pu la rattraper. Et il n’avait même plus sa propre voiture pour le faire. Résultat, il était coincé ici sans rien pouvoir faire. Fixant l’endroit où la voiture avait disparu, il resta un long moment dans le froid, le regard vague, dévasté. C’était comme si on lui avait arraché le cœur, comme si sa vie venait d’être brisée et de perdre tout son intérêt. Sans même qu’il s’en rende compte, des larmes coulaient le long de ses joues. Il s’en voulait tellement de cette situation qu’il était à la fois malheureux et fâché contre lui-même. C’était sa faute si les choses en étaient arrivées là. Jamais il n’avait voulu ça. Ce qui craignait le plus était finalement arrivé. Mais il ne voulait pas de cette vie sans Betsy.

Après un instant qui dura une éternité, il rentra mollement à l’intérieur. La pauvre Elisabeth ne devait rien comprendre à la situation. Nathan aurait pu la jeter dehors pour se venger mais il n’était pas comme ça. Seulement, il n’avait pas envie de se retenir, de faire semblant et de continuer à sourire alors qu’il venait de perdre toute raison de le faire.

« Je… vous appellerai un taxi dès que vos vêtements seront secs… En attendant… faites comme chez vous, je vais dormir un peu… »

Passer dans cette maison vide de toute présence de Betsy lui faisait tellement mal au cœur. Il avait l’habitude de voir toutes ses affaires trainer, de sentir son parfum, de penser à elle dès qu’il posait les yeux sur quelque chose… Mais là il n’y avait plus rien. C’était comme si cette maison était devenue vide de vie. Une fois dans sa chambre, Nathan tenta d’appeler Betsy mais il n’eut évidemment aucune réponse. Il se doutait bien que dans l’état de nerf dans lequel elle se trouvait, elle ne voudrait certainement pas lui parler. Mais il n’avait pas eu l’occasion de lui dire tout ce qu’il voulait lui dire. Après avoir longuement hésiter à lui envoyer un sms, il reposa finalement son téléphone, préférant attendre bien que c’était pour lui une vraie torture d’être coincé là et ne de rien pouvoir faire d’autre qu’attendre. Pourrait-il seulement réparer les dégâts ? Il n’en était pas certain. Et en voyant le bracelet et la clé qu’il tenait encore à la main, il eut le sentiment que c’était déjà trop tard, qu’un cap avait été franchi.

Se laissant tomber sur son lit, il fixa longuement le plafond, incapable de trouver le sommeil. Finalement, il se redressa assis et se pencha en avant, le visage entre ses mains, les coudes sur ses genoux. Il aurait donné tout ce qu’il possédait pour revenir en arrière, pour faire revenir Betsy et que tout ça n’arrive jamais. Serrant fort le bracelet et la clé au point de se l’imprimer dans la main, il se remit à pleurer, frustré et démoralisé. Par tous les moyens, il devait la faire revenir. Il ne pouvait plus vivre sans elle.

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